Marie

Il y a un côté, il y a un côté rageur quoi. Il y avait Sofiane qui disait dans une interview., il parlait de son morceau qui s’appelle, « 93 Empire », il dit 93 c‘est deux chiffres qui ne veulent rien dire mais pour nous ça veut dire quelque chose. Tu sais. Il y a un truc. Il y a une espèce de mentalité, une espèce de côté rageur, etc.

Mais en soi, c’est le côté rageur, le côté populaire. Tout le monde est là, tout le monde ensemble, c’est un vrai délire quoi. Des fois je vais à Aulnay, mais j’ai l’impression de revoir un truc que je voyais à Banc Mesnil. Y’a vraiment une certaine homogénéité dans le truc quoi.

Il y a un côté, il y a un côté rageur quoi. Il y avait Sofiane qui disait dans une interview., il parlait de son morceau qui s’appelle, « 93 Empire », il dit 93 c‘est deux chiffres qui ne veulent rien dire mais pour nous ça veut dire quelque chose. Tu sais. Il y a un truc. Il y a une espèce de mentalité, une espèce de côté rageur, etc.

Mais en soi, c’est le côté rageur, le côté populaire. Tout le monde est là, tout le monde ensemble, c’est un vrai délire quoi. Des fois je vais à Aulnay, mais j’ai l’impression de revoir un truc que je voyais à Banc Mesnil. Y’a vraiment une certaine homogénéité dans le truc quoi.

« Moi je me rappelle en CE2 ou CM2, j’avais un prof qui s’appelait M. Benamouda. C’est un gars qui habitait dans la cité. Et lui il blaguait pas quoi. Dès qu’il y avait un truc dans la classe, soit tout le monde partaitt à la ligne, soit il faisait copier tout le dictionnaire à tout le monde. Mais rien à faire tu vois. Histoire que tout le monde comprenne, tout le monde ait le seum de la personne qui a fait la chose. ET bizarrement tu vois, c’est un prof pour qui on avait grave du respect. C’est pas parce que un prof est sévère que les élèves vont moins l’aimer. Je pense que c’est même l’inverse, tu vois ou pas. Parce que le gars il sait se faire respecter, il a de l’autorité sur sa classe. Acheter la paix sociale ça sert à rien parce que tu vas te faire victimiser bêtement.

 [..]

M. Benamouda c’est pas un mauvais souvenir, c’’est un bon souvenir avec le temps mais sur le moment je t’assure que tu le prends pas comme ça. T’e là, t’es e mode « Putain… ». Et tu peux pas le dire à tes parents, tu sais pourquoi ? Parce que si tu racontes à tes parents qu’il y a une connerie, il y a eu une douille, tu vas te faire engueuler déjà d’une part, et en plus ils vont le croiser dans la cité, tu vois ou pas ? Parce qu’il habite là ! Et ils vont demander des explications, il va en rajouter une couche. Donc c’est mieux pour toi, tu te taises vas-y. Encaisse et tais toi.

« Moi je me rappelle en CE2 ou CM2, j’avais un prof qui s’appelait M. Benamouda. C’est un gars qui habitait dans la cité. Et lui il blaguait pas quoi. Dès qu’il y avait un truc dans la classe, soit tout le monde partait à la ligne, soit il faisait copier tout le dictionnaire à tout le monde. Mais rien à faire tu vois. Histoire que tout le monde comprenne, tout le monde ait le seum de la personne qui a fait la chose. Et bizarrement tu vois, c’est un prof pour qui on avait grave du respect. C’est pas parce que un prof est sévère que les élèves vont moins l’aimer. Je pense que c’est même l’inverse, tu vois ou pas. Parce que le gars il sait se faire respecter, il a de l’autorité sur sa classe. Acheter la paix sociale ça sert à rien parce que tu vas te faire victimiser bêtement.

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M. Benamouda c’est pas un mauvais souvenir, c’’est un bon souvenir avec le temps mais sur le moment je t’assure que tu le prends pas comme ça. T’e là, t’es en mode « Putain… ». Et tu peux pas le dire à tes parents, tu sais pourquoi ? Parce que si tu racontes à tes parents qu’il y a une connerie, il y a eu une douille, tu vas te faire engueuler déjà d’une part, et en plus ils vont le croiser dans la cité, tu vois ou pas ? Parce qu’il habite là ! Et ils vont demander des explications, il va en rajouter une couche. Donc c’est mieux pour toi, tu te taises vas-y. Encaisse et tais toi.

Il y avait un truc à l’intérieur là, dans le préau, ça s’appelle la ligne, en fait. Tu vois ou pas ? En gros t’as le préau, mais le préau ‘y‘a des espèces de dalles. Et entre les dalles, ben il y a des lignes. Et dès que tu faisais une connerie, les profs, ben ils te mettaient à la ligne. Et genre, ils te disaient que tu devais te tourner vers la cour tu vois. Donc en fait toi t’étais là posé sur la ligne, avec toute ta classe, et vous regardiez les autres jouer quoi. En mode gros gamin. Et genre tu passes trente minutes à regarder comme ça. Bon ceux qui avaient fait le moins de conneries tu vois, ils pouvaient partir rapidement. Moi j’ai de la chance, ça m’est pas arrivé très souvent Masi des fois ‘a des punitions collectives, tu vois ? Y’a des gens qui foutent la merde dans la classe, toi t’as rien fait, mais tu vas quand même prendre cher, tu vois ? Donc vous allez tous sur la ligne, vous regardez comme ça. Et des fois c’est même plus vicieux d’être tourné dos à la cour que d’être tourné face à la cour. Pourquoi ? parce que t’entends les autres crier, tu t’imagines, tu veux voir le truc, tu vois ? mais non, tu vois pas. Et dès que tu tournes t’as le prof qui dit « non, non, non retourne toi dans le bon sens tu vois. »

Il y avait un truc à l’intérieur là, dans le préau, ça s’appelle la ligne, en fait. Tu vois ou pas ? En gros t’as le préau, mais le préau ‘y‘a des espèces de dalles. Et entre les dalles, ben il y a des lignes. Et dès que tu faisais une connerie, les profs, ben ils te mettaient à la ligne. Et genre, ils te disaient que tu devais te tourner vers la cour tu vois. Donc en fait toi t’étais là posé sur la ligne, avec toute ta classe, et vous regardiez les autres jouer quoi. En mode gros gamin. Et genre tu passes trente minutes à regarder comme ça. Bon ceux qui avaient fait le moins de conneries tu vois, ils pouvaient partir rapidement. Moi j’ai de la chance, ça m’est pas arrivé très souvent Masi des fois y‘a des punitions collectives, tu vois ? Y’a des gens qui foutent la merde dans la classe, toi t’as rien fait, mais tu vas quand même prendre cher, tu vois ? Donc vous allez tous sur la ligne, vous regardez comme ça. Et des fois c’est même plus vicieux d’être tourné dos à la cour que d’être tourné face à la cour. Pourquoi ? parce que t’entends les autres crier, tu t’imagines, tu veux voir le truc, tu vois ? mais non, tu vois pas. Et dès que tu tournes t’as le prof qui dit « non, non, non retourne toi dans le bon sens tu vois. »

Moi ce que je préfère avec les Tilleuls ? ben c’est le côté… C’est le côté solidaire. Par exemple quand il y a un évènement qui est triste. Genre il y a un décès dans une famille ou quoi. Même si les gens ils connaissent pas forcément, ils connaissent par personne interposées, ils vont faire l’effort de se déplacer vers la personne, présenter les condoléances, des trucs comme ça tu vois ? Ça c’est des trucs qui m’ont marquée. Moi j’ai déjà vu des évènements, soit chez des potes ou même chez ‘oim, tu vois, des gens que je voyais comme ça mais que je connaissais pas personnellement et qui se déplacent qui font l’effort de venir, histoires de, d’épauler la personne, donc ca c’est vraiment un vrai délire. On peut, y’en a qui en parlent beaucoup sur les cités etc. ça fait cliché de le dire, mais honnêtement j’vais pas mentir, c’est une vérité.

 

« C’est pas parce que tu « t’intègres » que tu dois arrêter de faire ça, ça ça ou ça. Non. Frère si j’ai envie de manger un mafé plutôt qu’une blanquette, j’ai envie de manger un mafé frère. C’est comme ça, c’est la vie. C’est mon kif. C’est mon délire. »

« Un service pour apprendre la langue française aux adultes qui savent pas parler la langue. Parce que la langue c’est un putain de facteur d’intégration. C’est le premier, je dirais même le plus important. Peut-être même le seul. Parce qu’en soi, tant que t’as pas la langue, tu peux pas passer de diplômes, tu peux pas vraiment t’exprimer au travail, etc. Donc c’est vraiment la clé de voûte du truc.

Et s’intégrer ça veut pas dire perdre ta culture ou quoi. Non juste pouvoir communiquer avec les gens, tranquillement. Pouvoir accéder un métier, à l’autonomie financière. Tout ça, ça fait que tu pourras ensuite vraiment t’intégrer à la société française.

« Un service pour apprendre la langue française aux adultes qui savent pas parler la langue. Parce que la langue c’est un putain de facteur d’intégration. C’est le premier, je dirais même le plus important. Peut-être même le seul. Parce qu’en soi, tant que t’as pas la langue, tu peux pas passer de diplômes, tu peux pas vraiment t’exprimer au travail, etc. Donc c’est vraiment la clé de voûte du truc.

Et s’intégrer ça veut pas dire perdre ta culture ou quoi. Non juste pouvoir communiquer avec les gens, tranquillement. Pouvoir accéder un métier, à l’autonomie financière. Tout ça, ça fait que tu pourras ensuite vraiment t’intégrer à la société française.C’est pas parce que tu « t’intègres » que tu dois arrêter de faire ça, ça ça ou ça. Non. Frère si j’ai envie de manger un mafé plutôt qu’une blanquette, j’ai envie de manger un mafé frère. C’est comme ça, c’est la vie. C’est mon kif. C’est mon délire. »

Ce que j’aime le moins. Disons les avenirs gâchés tu vois. Parce quand je te parlais de l’école maternelle tu vois. J’avais des potes avec qui j’étais entre guillemet en concurrence tu vois. Avec qui on se battait toujours pour avoir les meilleurs notes ceci, cela. Et au final, on se sépare au collège, et tu vois que ces mecs ils sont dans des dièses [des délires] pas forcément ultra correctes, ou alors qui sont dans des trucs normaux mais qui sont pas allés aussi loin qu’ils auraient pu aller.
Et ça c’est des trucs qui me désolent un peu parce que il y a grave des gens qui auraient pu avoir un putain d’avenir mais qui sont pas allés au bout des choses. Et ça c’est regrettable parce que plus on aura des gens qui vont « réussir » plus on sera fort, plus on sera reconnus, tu vois.

Ce que j’aime le moins. Disons les avenirs gâchés tu vois. Parce quand je te parlais de l’école maternelle tu vois. J’avais des potes avec qui j’étais entre guillemet en concurrence tu vois. Avec qui on se battait toujours pour avoir les meilleurs notes ceci, cela. Et au final, on se sépare au collège, et tu vois que ces mecs ils sont dans des dièses [des délires] pas forcément ultra correctes, ou alors qui sont dans des trucs normaux mais qui sont pas allés aussi loin qu’ils auraient pu aller.
Et ça c’est des trucs qui me désolent un peu parce que il y a grave des gens qui auraient pu avoir un putain d’avenir mais qui sont pas allés au bout des choses. Et ça c’est regrettable parce que plus on aura des gens qui vont « réussir » plus on sera fort, plus on sera reconnus, tu vois.»

« Il y a grave des opportunités en France. Faut pas… Tout est là. Après tout le monde n’a pas la chance de.. Y’en a qui sont avec un seul parent, y’en a leur famille y’a un seul salaire. Y’a plein de situations. C’est une cité, mais y’a un milliard de situations personnelles complexes, et imaginables. Mais… Tant que t’as la nationalité française mon gars tout est possible. (Rires). Va chercher ! Va chercher ! On te le donne pas. Déjà personne va rien te donner dans la vie comme ça. »

« Il y a grave des opportunités en France. Faut pas… Tout est là. Après tout le monde n’a pas la chance de.. Y’en a qui sont avec un seul parent, y’en a leur famille y’a un seul salaire. Y’a plein de situations. C’est une cité, mais y’a un milliard de situations personnelles complexes, et imaginables. Mais… Tant que t’as la nationalité française mon gars tout est possible. (Rires). Va chercher ! Va chercher ! On te le donne pas. Déjà personne va rien te donner dans la vie comme ça.»

« Si c’était facile, écoute frère, on serait tous milliardaires. On serait tous Zuckerberg, Bill Gates, tout ce que tu veux. On aurait déjà des sociétés, des start-ups, les Gamos, automatiques, ceci cela. C’est parce que c’est difficile, qu’il faut aller chercher, tu vois. C’est ça en fait. T’as rien sans rien. Dans la vie, de toute façon, où que tu sois quoique tu veuilles, tu vas devoir charbonner. Donc foutu pour foutu, vas-y hein. »

« Et puis comme je disais, je disais à ma sœur une fois. Genre, t’as plusieurs voies possibles. T’as la voie qui peut t’emmener vers un putain de trucs,  et t’as la voie qui va t’emmener vers un truc merdique. Des fois tu vas emprunter la voie vers un bête de truc et tu vas croire que c’est la voie pour le truc merdique parce qu’il y ‘a grave des embûches, etc. Mais c’est pas parce que le truc au bout, il est bon que forcément ça va être facile. Ça va pas être un long fleuve tranquille. Non. C’est justement parce que le truc il est trop bien, qu’il y a des embûches tu vois. Parce que sinon tout le monde l’aurait fait. Si c’était facile, écoute frère, on serait tous milliardaires. On serait tous Zuckerberg, Bill Gates, tout ce que tu veux. On aurait déjà des sociétés, des start ups, les Gamos, automatiques, ceci cela. C’est parce que c’est difficile, qu’il faut aller chercher, tu vois. C’est ça en fait. T’as rien sans rien. Dans la vie, de toute façon, où que tu sois quoique tu veuilles, tu vas devoir charbonner. Donc foutu pour foutu, vas-y hein. »

 

Je pourrais pas te dire que j’ai réussi parce que en soi dans l’absolu moi je vais te dire que j’ai fait ça, ça ça dans ma vie, mais concrètement est-ce que j’avais une vraie difficulté derrière moi ? Non. J’avais mes deux parents avec moi, qui me poussaient à travailler. Deux parents qui travaillaient, donc voilà, on était tranquille. On avait juste à se préoccuper des études. Donc c’était pas vraiment une difficulté. J’habite juste aux Tilleuls, mais ça veut rien dire d’habiter aux Tilleuls. Donc en fait, c’était pas une vraie difficulté. Après peut être tu mets ça sur ton adresse, etc. peut-être que les gens ils ont un regard différent sur toi. Mais bon. Ça m’a pas empêché de faire ce que je voulais faire dans ma vie.

Mais disons que la vraie réussite ce serait de voilà, d’avoir un big post dans une vraie entreprise, ou un big poste dans une haute fonction de l’administration, un truc comme ça. Ça ce serait éventuellement une réussite. Ais comme je te dis, la réussite elle est pas absolue. C’est à dire qu’une réussite peut toujours être supplanté par une autre réussite tu vois. La réussite c’est toujours aller chercher plus loin même si t’as quelque chose de bien là. Parce que la vie quand tu stagnes… C’est pas bon. Va toujours chercher un autre truc, un autre challenge. C’est ça en fait. Se challenger tout le temps. C’est ça la réussite tu vois.

Je pourrais pas te dire que j’ai réussi parce que en soi dans l’absolu moi je vais te dire que j’ai fait ça, ça ça dans ma vie, mais concrètement est-ce que j’avais une vraie difficulté derrière moi ? Non. J’avais mes deux parents avec moi, qui me poussaient à travailler. Deux parents qui travaillaient, donc voilà, on était tranquille. On avait juste à se préoccuper des études. Donc c’était pas vraiment une difficulté. J’habite juste aux Tilleuls, mais ça veut rien dire d’habiter aux Tilleuls. Donc en fait, c’était pas une vraie difficulté. Après peut être tu mets ça sur ton adresse, etc. peut-être que les gens ils ont un regard différent sur toi. Mais bon. Ça m’a pas empêché de faire ce que je voulais faire dans ma vie.

Mais disons que la vraie réussite ce serait de voilà, d’avoir un big post dans une vraie entreprise, ou un big poste dans une haute fonction de l’administration, un truc comme ça. Ça ce serait éventuellement une réussite. Mais comme je te dis, la réussite elle est pas absolue. C’est à dire qu’une réussite peut toujours être supplantée par une autre réussite tu vois. La réussite c’est toujours aller chercher plus loin même si t’as quelque chose de bien là. Parce que la vie quand tu stagnes… C’est pas bon. Va toujours chercher un autre truc, un autre challenge. C’est ça en fait. Se challenger tout le temps. C’est ça la réussite tu vois.

« Qu’est-ce que ça m’a apporté ? ben déjà t’es confronté à tout. T’as de tout. Dans la cité. Ça t’ouvre un petit peu plus sur le monde. Même si c’est une cité comme ça, qui peut paraitre un huis clos. Mais en soi y’a tellement de situations personnelles différentes que ça t’aide à faire le tour des choses à relativiser certaines choses et te dire « ça va » t’es pas dans la merde quoi. Tu vois ? Donc ça t’aide à relativiser pas mal de choses, ça t’aide aussi à voir ce qui faut faire ou pas faire. Parce que t’as des exemples positifs, t’as des gens qui ont fait leur petit chemin et qui ont fait une bonne vois, tu vois. Et t’en as d’autres qui ont pris une mauvaise voie. Donc ça t’aide à savoir ce que tu peux faire pour t’emmener dans la bonne voie, et ce que tu ne dois pas faire pour t’emmener vers le bas, tu vois ? »

« Qu’est-ce que ça m’a apporté ? ben déjà t’es confronté à tout. T’as de tout. Dans la cité. Ça t’ouvre un petit peu plus sur le monde. Même si c’est une cité comme ça, qui peut paraitre un huis clos. Mais en soi y’a tellement de situations personnelles différentes que ça t’aide à faire le tour des choses à relativiser certaines choses et te dire « ça va » t’es pas dans la merde quoi. Tu vois ? Donc ça t’aide à relativiser pas mal de choses, ça t’aide aussi à voir ce qui faut faire ou pas faire. Parce que t’as des exemples positifs, t’as des gens qui ont fait leur petit chemin et qui ont fait une bonne voie, tu vois. Et t’en as d’autres qui ont pris une mauvaise voie. Donc ça t’aide à savoir ce que tu peux faire pour t’emmener dans la bonne voie, et ce que tu ne dois pas faire pour t’emmener vers le bas, tu vois ? »